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mardi 4 janvier 2011

HISTORIQUE

Association loi 1901 fondée en 1949

La Société Chorale et Cavalcade d’Aureilhan fondée en 1888 par un instituteur connaîtra jusqu’en 1937 des fortunes diverses. Classée en troisième division, la société participe à de nombreux concours en France et en Espagne. Elle gravira les échelons pour connaître l’apothéose en 1937 au concours de Paris.  La société qui compte alors 90 chanteurs passe, en division d’Excellence, première section sous la baguette de Monsieur CADIRAN qui la dirigera de 1930 à 1954 année de sa disparition.

Puis, c’est la tourmente.

Mais en 1948, la société se regroupe amoindrie par de nombreuses absences.

Si on y étudie toujours les classiques du chant choral, on tente aussi sous l’impulsion d’un nouveau chef de réaliser des adaptations nécessaires sans lesquelles on ne peut survivre.

Fidèle à sa mission d’éducation populaire notre société a aussi organisé une école de musique gratuite, ouverte à tous et fondé le Grand Orchestre des Petits musiciens de la Chorale d’AUREILHAN dissous depuis.

Tel  est le passé de notre société qui à l’origine était une chorale mixte riche d’une centaine de chanteurs pour être maintenant une chorale d’hommes à quatre voix composée d’une trentaine de chanteurs.

1949, la société Chorale d’Aureilhan devient la société Chorale et Cavalcade d’Aureilhan.

On pourrait penser que la « Cavalcade » a vu le jour à cette époque, mais non elle avait déjà 26 ans !

A cette époque, les fêtes de carnaval et de la mi-carême avaient un grand succès. Alors quelques « gais luron » ce soir là décidèrent d’aller offrir aux Tarbais et aux Tarbaises un bal gratuit pour la mi-carême.

Ils en parlèrent à Monsieur BALECH, qui toujours prêt à rendre service, proposa de leur prêter le camion « hippomobile » servant aux livraisons ainsi qu’un cheval.

Le dimanche matin de la mi-carême, grand branle-bas de combat : les uns allèrent chercher des bambous, de la verdure pour garnir le camion, les autres se mirent en quête de quelques musiciens.

Tout fût prêt et en début d’après-midi le départ eu lieu au milieu de curieux et de travestis qui escortèrent le « camion » dans les rues de Tarbes.

Au Marcadieu où le bal commença, ce fut une surprise pour les nombreux spectateurs.  Place de la Mairie ce fut un succès, mais à la place Maubourguet (Verdun aujourd’hui) un triomphe salua l’arrivée de ces messagers de la joie et de la bonne humeur.

Satisfaits de ce résultat, nos « gais lurons » se promirent de recommencer les années suivantes, mais avec un défilé.

Le succès grandissant de cette manifestation avait cependant nécessité une organisation plus élaborée afin de constituer une véritable Cavalcade.

Le nombre de chars était aussi passé de un en 1923 à trois en 1925, six en 1927 pour arriver à dix dans les années 1930.  Pour les confectionner, les jeunes gens se regroupaient par quartier afin de construire le char qui les conduirait à TARBES. Pendant quelques semaines on pouvait les voir chaque soir réunis dans les hangars des différentes fermes du village. Petit à petit, les chars sommairement décorés devinrent plus sophistiqués, fleurs en papier et costumes firent leur apparition sous l’influence de quelques « femmes ».

Au fil des ans, la Cavalcade était devenue une manifestation typiquement Tarbaise, si bien que certaines personnes arrivées depuis peu dans la ville pensaient qu’Aureilhan était le patronyme d’un des organisateurs.

La Cavalcade vint à Tarbes pendant cinquante ans environ ne connaissant d’interruption que pendant les six années que dura la deuxième guerre mondiale.

Des Tarbais avaient eu eux aussi l’idée d’organiser des cavalcades qui avaient été en leur temps fort appréciées, telles que la Cavalcade du quartier du Clauzier ou celle du quartier de la gare. Mais les circonstances et le manque de bras bénévoles les firent disparaître, puis oublier.

La Cavalcade resta ainsi pendant des décennies l’unique manifestation de la mi-carême à Tarbes et dans le département.

Les réticences des cliques et autres groupes de majorettes qui trouvaient le parcours trop long ont poussé les responsables à organiser un nouveau circuit dans Aureilhan.

La Cavalcade continuera quelques années encore à défiler pour la mi-carême. Mais en cette période de l’année, le temps est plus qu’incertain. En cinquante ans notre défilé n’a bénéficié que huit fois du grand beau temps, elle a été reportée au dimanche suivant quasiment une fois sur deux et annulée trois fois.

Depuis 1983, elle reste à Aureilhan et se déroule le 1er mai de chaque année. En matinée et en soirée avec un feu d’artifice…

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